La GUINESS : une institution en IRLANDE

Direction DUBLIN cette après-midi, pour visiter l’usine  de production de la bière GUINNESS.

A travers cette visite, nous avons pu découvrir les différentes étapes de l’élaboration de cette bière connu au quatre coin du monde de part son goût unique.

Cette bière, créée par Arthur GUINNESS en 1759, est fabriquée à base d’orge qui est grillé à une température de 230°C. Ensuite, elle est cette orge est bouilli à une température de 100°C pendant 70 minutes afin d’extraire le goût si spéciale de cette bière. Ensuite, cette bière passe en fermentation, étape à laquelle il est ajouté de la levure afin de produire l’alcool et le dioxyde de carbone, indispensable afin de la rendre pétillante, par la fermentation.

A la fin de cette visite nous avons pu déguster une pinte de GUINNESS, elle est vraiment excellente !!!

Pour terminer la soirée, nous sommes allés dans les quartiers animés de Dublin et nous avons tous diné dans un pub au son de la musique irlandaise. Un vrai moment de convivialité pour tout le groupe après deux ans passés ensemble aux Etablières  ... Merci à Myriam RIAND notre guide, Robert HERBRETEAU et Jean-François VERGNAULT qui nous ont concocté un programme vraiment riche et varié.

Alcime et Alexis

 

Visite du centre de recherche en production ovine et production herbagère

Ce matin, jeudi 21 mai, temps couvert (11°),  nous sommes allés visiter le centre de recherche national TEAGASC sur l’élevage de mouton et la valorisation de l’herbe. Le centre emploi près de 50 personnes, chercheurs, techniciens et conseillers…

 

Les objectifs du centre sont de trouver un système herbagé qui sera le mieux valorisé par les brebis et les agneaux.

Le centre possède 110 ha et 400 moutons répartis en six lots. Chaque lot est conduit de façon différente pour pouvoir comparer les différents systèmes. Avant de passer à grande échelle, des essais parcellaires sont réalisés pour trouver un optimum entre  le chargement et la production herbagère. Les meilleures parcelles d'essais sont pâturées par les différents lots de brebis pour pouvoir comparer les résultats.
Les essais sont faits avec 3 types de chargement : 10 brebis/ha,12 brebis/ha et 14 brebis/ha. L’objectif pour tous les lots est d’atteindre 1,8 agneaux/brebis/an.
Depuis 3 ans de recherche la conduite optimale observée se situe à 850 kg d’herbe/brebis et par an pour un chargement de 10 brebis/ha.

Mathieu, Nicolas et Wilfried

 

Les lacs, les rivières : LE CONNEMARA

Soleil au rendez-vous cet après-midi pour randonner dans le parc national du Connemara après avoir traversé une partie de la région en car et apprécier la beauté des paysages.
 

Le guide expliquant la formation de la tourbe



Les paysages du Connemara

 

Situé à l’ouest de l’Irlande, dans le comté de Galway, le parc national du Connemara s’étend sur environ 2000 hectares de collines, tourbières, landes, prairies et bois. Il a été établi et ouvert au public en 1980. C’est l’un des 6 parcs nationaux d’Irlande.

 

Par le passé, ces terres étaient utilisées pour le pâturage et la culture des légumes. Le guide nous a expliqué comment les tourbières du parc étaient exploitées pour fournir du combustible.

Ce qui nous a particulièrement marqué lors de cette randonnée, c'est la beauté des paysages notamment autour des lacs, puis la raréfaction de la végétation en altitude limitée à quelque espèces habituées au milieu acide produit par la tourbe.



 

Nous avons trouvé les paysages beaux, grandioses et photogéniques. Cette journée fut riches en découvertes et nous a permis de visiter l’un des lieux touristiques les plus connus d’Irlande.

 Masson Clément & Lucas Quentin

 

Tout le groupe de bts acse des Etablières

Les landes de pierres, les lacs, les rivières ... Michel SARDOU

Le poney du Connemara

Nos guides, Myriam et une personne du parc

KYLEMORE ABBEY

 

 

Visite dans un élevage de sélection de la race Angus

Beau temps ensoleillé (9°) ce matin pour aller visiter une exploitation spécialisée en viande bovine Angus. Les 400 hectares de prairies de l’exploitation sont détenus par un financier et gérer par un manager Philippe Mc CALLION aidé d’un salarié.

L’éleveur conduit un troupeau de 110 vaches inscrites de race Angus,  18 charolaises, 22 chevaux de courses et  quelques moutons pour la valorisation des prairies durant l’hiver. Le principal objectif de l’éleveur est de développer la génétique du cheptel Angus afin de valoriser au mieux les mâles et les femelles dans le monde entier.







A titre d’exemple les derniers animaux commercialisés l’étaient autour de 13 €/kg à 10 mois pour 300 kgs, quelques-uns destinés à la reproduction atteignent 15 000€.  Les chevaux sont vendus à des professionnels de la course hippique principalement en France. Les moutons sont vendus à une boucherie à Pâques.

 

L’atout principal de cette exploitation concerne les prairies conduites en ray-grass italien et anglais sur des sols calcaires propices à une très bonne portance et production.

Les agriculteurs sont prêts à accueillir un stagiaire français motivé par la viande bovine, la sélection et le suivi d’un troupeau. Alors n’hésitez-pas, l’environnement est exceptionnel !  

JOLIVEL François, LE DEAUT Marin et LUCAS Clémence

Un futur reproducteur Angus

Pas très rassurés face aux taureaux Angus

 

Les vertes prairies de ray-grass

Visite d'une exploitation laitière avec 130 vaches

Temps frais (10°) mais ensoleillé cette après-midi pour visiter une exploitation laitière située non loin de Galway. Celle-ci possède un troupeau 130 vaches laitières, de race Jersiaise dont la moitié sont croisées Frisonne, sur 33 ha en propriété. L’exploitant travaille seul, mais son fil, âgé de 24ans et sortant tout juste de ses études, projette de s’installer dans les années à venir.

Compte tenu du nombre peu élevé d’hectares, l’entreprise n’est pas en mesure de produire la totalité de ses besoins en alimentation, ils sont donc obligés d’acheter à l’extérieur. Il faut ajouter qu’en Irlande, le prix des hectares est bien plus élevé qu’en France ; Il faut compter 10 000€ pour l’achat d’un hectare. Cette exploitation privilégie la valorisation de l’herbe car le troupeau passe 5 mois au pâturage.

Les vaches vêlent de janvier à avril, sont inséminées artificiellement sur une période de 6 semaines. Les vaches sont fécondées sont ensuite rattrapées avec des saillies naturelles.

La salle de traite, en 2x16 est plutôt fonctionnelle grâce à l’alimentation en concentrés automatique mais reste plutôt vétuste si l’on compare à l’a plupart des exploitations françaises. Cependant cela correspond à l’objectif de l’exploitant ; Il passe 2h à la traite mais n’a pas la contrainte des cultures, il peut donc se permettre d’y passer ce temps.

Le prix du lait était, l’année passée, à 380€/1000l de lait. Il a beaucoup baissé puisqu’il est passé cette année à 320€/1000l.

En Irlande, seulement 7% des agriculteurs ont moins de 35ans, cela pose problème concernant la transmission des exploitations dans les années à l’avenir car peu de jeunes ont le souhait de s’installer et de reprendre des terres.

HUPIN Simon, FAVEREAU Jimmy, HOGUIN Tiphaine

 

Visite de l'université agricole de MONTBELLEW

Ce matin 19 mai, temps très frais (6°), mais ensoleillé, nous sommes allés visiter l'université agricole de Montbellew située à l’ouest de Galway. Elle propose deux cursus : une formation en 2 ans très pratique et un Bachelor en 3 ans plus académique avec plusieurs stages.

Elle compte environ 500 élèves dont 200 sont présents toute l’année avec seulement 10% de filles. Cela représente un effectif assez faible comparativement aux autres structures. Les élèves apprennent à gérer une exploitation (utilisation des tracteurs, conduite du troupeau et des cultures). Sur le site nous avons découvert trois spécialisations : ovin, bovin viande et bovin lait. L’exploitation expérimentale est composée de deux sites; le premier, représente l’élevage de mouton et de limousine. 60 vaches allaitantes sont élevées et sont mises à la reproduction. Elles sont vendues à 4,50€ le kilo environ. Cet élevage sert pour les TP des étudiants : contention, prophylaxie, alimentation et soins aux animaux. Pour l’élevage de moutons, l’exploitation élève trois races différentes, la principale étant la Suffolk. Les agneaux sortent une semaine après leur naissance si le temps le permet. L’école réalise une échographie sur chaque animal afin de déterminer la prolificité du troupeau. Une grosse partie des agneaux est vendue à Pâques ce qui améliore le prix de vente.

Le second site a 80 vaches laitières, 70 génisses pour une surface de 50 ha, cela représente 2,5 UGB/ha. La race des laitières reste essentiellement la frisonne très bien adaptée au climat irlandais. La production annuelle de lait par vache est de 8 000L. Pour la conduite du troupeau, les génisses vêlent à 2 ans et les vaches font 5 lactations avant d’être réformées.

Chloé DAUVE, Laetitia ETASSE et Noé DELAVEAU

 

Visite dans une exploitation ovine au sud de Galway

Ce matin, temps frais (8 degrés) et pluvieux, direction le sud de Galway pour visiter un élevage ovin. L'éleveur (50 ans) tient seul son exploitation de 30 ha de prairies avec 130 brebis et quelques bovins; son épouse s'occupe de la table d'hôte avec accueil à la ferme.

 

Les exploitants de la région sont âgés et peu de jeunes agriculteurs s'intéressent au métier. Cependant, lorsque nous avons interrogé l'exploitant, louer un ha de prairie, c'est payer 750 € de fermage (4 fois plus qu'en Vendée) et acheter un ha de prairie c'est payer 10000 € (5 fois plus qu'en Vendée). Sur le plan des aides pac, peu d'évolution entre la pac 2010-2015 et la future pac pour les élevages herbagers irlandais. En Irlande, le coût de production est faible (100% d'herbe), il pleut quasiment tous les mois et l'exploitant nous a annoncé : "cette année, c'est 1250 mm et çà fait beaucoup !"

 

L'exploitant nous a dit que les prix de la viande d'agneau était bons actuellement (6.20€/kg) pour un coût de production faible. L’élevage d’agneau fait partie du patrimoine irlandais, et quand on sait que l’industrie ovine est le troisième grand secteur agricole du pays après les industries laitière et bovine, plus rien est étonnant ! En 2014, la production d’agneau irlandais a été de 49 000 tonnes, et la France est le principal marché à l’exportation de cette viande, soit environ 50 % des exportations pour une quantité de 18 500 tonnes. Et oui… 1 agneau sur 8 consommés en France est irlandais !

Antoine et Ludovic